J’En Suis, J’Y Reste - Centre LGBTQIF de Lille Nord - Pas de Calais

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Soirée Born In Flames #3 au J’En Suis, J’Y Reste

jeudi 19 novembre 2009, par J’En Suis, J’Y Reste

BORN IN FLAMES #3

Samedi 21 novembre, dès 18h30,

au J’en suis J’y reste

Au programme :

18h30 à 19h30 : Rétrospective Carole ROUSSOPOULOS (1ère partie)

- le F.H.A.R. , 1971, 21 min, "production Vidéo Out".

Première manifestation de rue gay et lesbienne protestant contre l’homophobie et la lesbophobie en France, à Paris."A la même époque, à l’Université de Vincennes dans le cadre d’un séminaire de philosophie, des militantes et militants du F.H.A.R. sont invités à s’exprimer. Une jeune militante, Anne-Marie, [faisant référence au mouvement homosexuel aux Etats-Unis] s’attaque aux « hétéroflics » puis aux « homoflics » réformistes et à la société bourgeoise qui peine à admettre une homosexualité visible et ouverte. Les phrases sonnent fort « Nous sommes une
sorte de contradiction de la société bourgeoise… Les femmes sont élevées pour la procréation, les hommes pour devenir des phallocrates... Avec nous, l’héritage, c’est foutu... »1.

- S.C.U.M., 1976, 26 min, réalisé par Carole Roussopoulos et Delphine

Seyrig, production Les Insoumises.

" Le dispositif choisi pour ce film indique la place et le sens des trois personnages/ objets du film : Carole Roussopoulos dactylographe/passeuse du texte, Delphine Seyrig, lectrice de S.C.U.M. Manifesto de Valérie Solanas ; le téléviseur, donneur d’images-contrepoint au texte. Le S.C.U.M. Manifesto est une véritable utopie qui
opère un renversement de pouvoir pour mieux dénoncer une situation banalisée celle de la guerre permanente menée par les hommes dans le monde entier."2

20h à 20h30 : micro ouvert thématique

21h à 22h30 : Rétrospective de Carole ROUSSOPOULOS (suite)

"Debout ! : une histoire du mouvement des femmes 1970-1980" ; 1999, 1h30, production Prospective Image"

" Le film a le mérite de sortir de l’oubli les féministes des années 70, qui ont été considérées par beaucoup tour à tour comme des « mal baisées », des « sorcières » ou des « ringardes ». Il s’agit ici d’une histoire, d’une vision personnelle de ce mouvement. Sans didactisme, le film revendique l’intelligence, l’humour et l’audace de ces femmes et prend acte des bouleversements, des droits obtenus, des lois arrachées mais aussi des échecs et des limites. "3

22h30 : DANCE FLOOR

# Table de presse thématique "Femmes et SIDA".

# Points écoutes avec les émissions « Elles causent »

# diffusion des compils CD BIF.

#Expositions ExpulséEs et A people with memory is a rebel people ou ballades dans les fresques de la Maison des femmes et des rues de San Francisco, expositions de photographies + expo « maison ».

1Nicole Fernandez Ferrer

2idem

3idem